dimanche 10 août 2025

Onyx Boox Go 7, la liseuse ultime ?

Je pense avoir enfin trouvé le graal en matière de liseuse noir et blanc, je partage ici pour ceux qui ont connu les mêmes hésitations. Sans compter que l'Onyx Boox Go 7 B&W est aussi... une écriveuse ! Histoire d'une quête dans l'univers des liseuses.

Onyx Boox Go 7
L'Onyx Boox Go 7 est légère et peu encombrante.

Même si le papier occupe toujours l'essentiel de mes lectures, j’ai commencé à me frotter aux liseuses il y a quelques années avec une Kobo Aura H2O de 2014, rolls des liseuses à l’époque de sa sortie si l’on voulait éviter d’être limité aux formats Kindle. Son écran en 6,8" est encore aujourd’hui l’un des plus blancs et proches du papier du marché, grâce à l’absence de surcouches de type tactile capacitif et flush screen. 

Une Aura H2O lente par rapport aux standards actuels, mais difficile à dépasser en qualité visuelle

Avec les années, le modèle s’est fait dépasser en matière de vitesse et de résolution, et les liseuses qui n’ont quasiment plus de latence font de l’œil. Commence alors une quête de modèles plus puissants et riches en options. Un minimum de 7 pouces me paraît nécessaire.

J’opte d’abord pour une Kobo Libra 2, effectivement très rapide et possédant un écran Carta 1200 sensé être très défini. Je retrouve l’environnement Kobo auquel je suis habitué mais je suis très déçu, surtout en plaçant la liseuse à côté de l’Aura H2O. Le fond est gris, et les surcouches font un léger voile flou sur le texte, même si celui-ci est moins pixellisé. En clair, on a la sensation d’être face à un écran et non face à du papier comme pour la machine plus ancienne. La Libra 2 sera revendue...

Sans être une mauvaise machine, la Kobo Libra 2 m'a déçu à cause du léger voile sur le texte.

Je teste ensuite le Kindle Paperwhite 2024 en magasin. La vitesse est encore supérieure à la Kobo, il y a moins de voile flou, mais le fond reste encore trop grisâtre à mon goût quand on n’utilise pas le rétroéclairage. Et même si les derniers Kindle lisent désormais les formats Epub qui composent l’essentiel de ma bibliothèque numérique, c’est au prix d’une conversion. La manipulation est facile avec un logiciel comme Calibre ou en laissant l’appareil convertir lui-même, mais c’est toujours une manipulation supplémentaire. Et je cherche ce qui est le plus proche d’une expérience papier où l’on pioche rapidement un ouvrage dans sa pile à lire.

Une liseuse pour écrivain, compatible avec les clouds

En parallèle, j’ai longtemps rêvé d’une « écriveuse ». Un écran e-ink à grande autonomie avec un traitement de texte me permettant de compléter mes écrits en cours, faible en distraction, et en gardant la synchronisation sur plusieurs appareils. J’avais réfléchi à des bricolages à base de Raspberry sous Linux, d’écran e-ink séparé et de clavier bluetooth... Les premières solutions commerciales de machine à écrire sans distraction pour écrivain ont toutes des contraintes pénibles, que ce soit pour la synchronisation, la taille de l’écran ou l’encombrement. Mais ce que je cherchais est enfin arrivé.

J’étais un peu dubitatif en achetant l’Onyx Boox Go 7 noir et blanc qui tourne sous Android à la manière d’un smartphone. On est loin des marques de premier plan comme Kobo ou Kindle. En réalité, on est loin au-dessus.

 L'Onyx Boox Go 7 garde cet effet papier proche des anciennes liseuses sans surcouche

Je retrouve dans la Go 7 un fond quasiment aussi clair que pour l’Aura H2O. Elle est plus légère et malgré son écran un peu plus grand, moins encombrante. Sans rétroéclairage, la Go 7 est aussi plus claire et agréable que la dernière Kindle Paperwhite. Son rétroéclairage est en revanche un poil moins harmonieux, mais reste tout à fait confortable. 

La Kobo Aura H2O à gauche et l'Onyx Boox Go 7 à droite, plus petite mais à l'écran plus grand.

Le texte est net et la fluidité proche des concurrents 2025 du moment. La Go 7 offre deux boutons physiques sur le côté, comme pour la Libra 2, ce qui permet de tourner les pages du pouce sans masquer l’écran. Petit bémol, ces boutons ont du jeu et font un peu cheap, contrairement au reste de la machine qui joue la finition haut de gamme. 

Toutes les applis du Playstore sont possibles

La personnalisation est à la fois plus poussée et plus usine à gaz que chez Kobo ou Kindle. Ajouter un dictionnaire ou personnaliser les polices demande de jouer davantage avec les menus. En revanche, charger des Epubs, via un câble ou par wifi, est enfantin. Seule déception, on peut classer sa bibliothèque dans l’ordre des noms d’auteur, mais on ne peut pas filtrer par auteur simplement en cliquant sur le nom de l’écrivain... Dommage.

Caractéristiques de la Boox Go 7 : 7 pouces, 195 grammes, 300ppi, charge avec USB C, slot d'extension Micro SD, Ecran Carta 1300, 4Go de Ram et 64 Go de stockage, haut-parleurs pour les audio-books ou le text to speech...

Le game changer, c’est qu’on peut installer toutes les applications du PlayStore Android. Navigateurs internets, lecteurs de flux RSS pour les news, jeux d’échecs et bien sûr les application Google. Avec Google Drive, Google Docs et un clavier Bluetooth, je peux éditer des documents et enfin disposer d’une « écriveuse ». C’est un plus, j’ignore si je m’en servirai vraiment.  Les qualités en lecture seule valent déjà l’achat à mes yeux, même si l’appareil est nettement plus cher qu’un Kindle Paperwhite. A l’heure de la rédaction de cet article, on trouve la Go 7 à près de 250 euros alors que le Kindle Paperwhite en version sans publicité n’est qu’à 180 euros.

Pour ceux que la note manuscrite au stylet ne botte pas, enfin une liseuse qui permet de taper avec un clavier bluetooth sur des documents de type Word enregistrables dans un cloud ou en local.

Google Drive ou n'importe quel cloud peut servir aussi à transférer sans fil ses epubs dans la liseuse, au passage, sans avoir besoin d'installer l'application Onyx qui le fait aussi.

Vous l’avez compris, je recommande chaudement l’Onyx Boox Go 7.

Un environnement Android classique avec des volets déroulants

Et pour les BD ?

Question lecture de mangas, comics et BD, malgré la sortie de liseuses e-ink couleur et d’écrans plus grands, je reste dubitatif et mes essais ne sont pas concluants. Le ghosting ou les latences si on rafraîchit l’écran à chaque page me paraissent rédhibitoires. J’ai en revanche déniché une tablette Android qui imite assez bien l’e-ink, la TCL Nxtpaper 11. Cette tablette est dotée d’un écran si mat qu’on croirait de l’encre électronique, même si ce n’est qu’une illusion et que vos yeux subiront en réalité une lumière semblable à celle d’une tablette LCD classique. Le confort visuel est cependant supérieur, c’est fluide, et le format 11 pouces est très agréable pour du manga avec des softs comme Challenger Viewer. La TCL est aussi intéressante pour lire la presse en pdf, et passable pour du comics selon les formats et le découpage des images. 

La TCL Nxtpaper 11, bonne alternative aux liseuses pour les mangas mais pas encore l'idéal remplacement du papier tous formats.

Moins agréable pour de la BD grand format. En tenue verticale les phylactères sont illisibles et en horizontal on doit scroller et on perd beaucoup des vues d’ensemble. Il existe une Nxtpaper 14 pouces qui conviendrait peut-être mieux. A voir. Autre gros souci de la Nxtpaper 11 (celle de la génération avec 4 Go de Ram), elle reste assez réactive quand elle sort de veille, mais mon modèle met plusieurs minutes à s’allumer après arrêt total, et l’autonomie très moyenne en veille amène souvent à l’extinction et au besoin de recharge. Là encore, comparé à l’instantané de la BD papier, on ne s’y retrouve pas. Mon modèle souffre aussi de petits bugs avec des applications qui plantent parfois et doivent être redémarrées, sans que je sache si c'est un souci software ou hardware. L’idéal serait une tablette à écran mat de la taille d’une BD franco-belge, légère, à bonne autonomie et assez survitaminée pour un allumage rapide. Ce n’est pas encore né.

 

 

 





mercredi 10 juillet 2024

AOC Millésime 2


Alors qu'avec la parentalité et le boulot, l'écriture est au point mort, c'est une joie de voir à nouveau publiées d'anciennes nouvelles.

Le club Présences d'Esprits produit en effet une seconde anthologie avec une sélection de nouvelles parues dans leur magazine Aventures Oniriques et Compagnie. Le tout intitulé AOC Millésime 2.

On m'y fait de multiples honneurs. J'ai en effet la chance d'y voir figurer deux de mes nouvelles, qui ouvrent et ferment le recueil.

La verticale "Le onzième étage" et la dystopique "Acier froid sur les poumons."

Enfin honneur supplémentaire, la couverture est une illustration du Onzième étage par le fameux Philippe Caza. Moi qui adore ses dessins et bandes dessinées, c'est une belle surprise que je n'ai découvert qu'une fois l'anthologie dans la boîte aux lettres !

Voici les autres auteurs de fantastique, fantasy et science-fiction que l'on va retrouver dans AOC Millésime 2 : Karim Berrouka, Olivier Boile, Anthony Boulanger, Marie-Anne Cleden, Réjane Durand, Olivier Gechter, Philippe Goaz, Nicolas Kempf, Romain Pichon-Sintes, Pierre Poing, Laurent Salipante, Frédéric Czilinder, Romano Vlad Janulewicz, Céline Weber.

Pour se procurer l'ouvrage, au prix de 15 euros, direction la boutique du club en cliquant ici.



vendredi 6 octobre 2023

Dans l'ombre de Babel


La revue AOC n°69 publie ma nouvelle Dans l'ombre de Babel. Je suis très heureux de me voir publié pour la dixième fois dans les pages d'AOC, avec un texte où j'ai tenté de glisser plusieurs époques et ambiances.

Nous y suivons Marad, ange Annunaki déchu dans une Mésopotamie un peu folle, dominée par une tour de Babel en roue libre et des Dieux absents.

Le texte a été écrit presque en mode automatique, avec des réminiscences de songes et des envies de mythologie.

Un grand merci à ©570 pour son illustration de la tour !



Je suis particulièrement heureux de me retrouver aux côtés de Philippe Caza, qui publie sa nouvelle Excelsis dans le même numéro. Enfant, j'éprouvais une espèce de fascination pour ses BD.

Dans le même numéro vous pouvez aussi retrouver Morts de fin de Clémentine Charles et Sonates au clair de Lunes de Sandrine Scardigli.

Il est possible d'acheter ce numéro en cliquant ici

mercredi 10 mai 2023

Bodyswap


Après une première participation qui m'a permis d'être finaliste, puis une seconde où j'ai eu la chance d'être à la fois finaliste et publié dans le recueil annuel avec Dans l'arène, par dérogation, voilà que je décroche le Prix de la Nouvelle Erotique 2023, ex-acqueo avec Marie Noé.

Le prix de la nouvelle érotique, c'est un peu spécial. Cela se passe en décembre. A minuit, vous recevez un sujet, un mot final et une longueur maximale à ne pas dépasser. Huit heures plus tard, il faut rendre une nouvelle aboutie.

Plusieurs centaines de participants du monde francophone passent donc une nuit délicieuse ou affreuse à essayer de pondre quelque chose d'excitant et original à la fois pendant que le chrono tourne. C'est un beau défi et pour ma part, je trouve les contraintes motivantes.

Cette année le thème était "L'amour est un chien de l'enfer", et le mot final "ampoule".

Reste que je ne peux m'empêcher de coller de la science-fiction, même dans l'érotique. Alors, avec Bodyswap, nous voilà dans un futur proche, cyberpunk. India, exécrable héritière oisive, pioche dans la fortune familiale pour se faire désincarner par des pirates et transférer son esprit dans des véhicules, des objets, ou même... d'autres êtres vivants.

De quoi voler le corps d'un homme, celui de cette petite punk qui passait par là, ou encore courir dans la peau de ces dobermans améliorés aux yeux rouges.

Que ferait-on avec un tel pouvoir ? Quelles envies assouvirait-on dans l'impunité ?

Je suis très heureux que le jury ait retenu ma nouvelle pour le prix, malgré un propos immoral et le genre proposé.

La nouvelle est disponible gratuitement en ligne ici

Le recueil complet est disponible en librairie ou sur Amazon.

Avertissement : ce texte est réservé à un public majeur.

Le recueil des meilleurs textes, "L'amour est un chien de l'enfer" paraîtra prochainement aux éditions Le Diable Vauvert.

Sur le site du magazine Obsküre, une jolie chronique avec ma trombine.

samedi 8 avril 2023

Construire sa pergola en bois

Comment assembler soi-même une pergola en bois couverte de tuiles ?

Après cette réalisation en 2021, je transmets quelques étapes pour ceux qui voudraient se lancer sur ce type de modèle.


 Cliquez sur "Plus d'infos" ci-dessous pour voir tout le détail de la construction !

mercredi 11 janvier 2023

Dans l'arène, par dérogation

Changement de registre ! Me voilà publié dans une anthologie de nouvelles érotiques, aux éditions Le Diable Vauvert.

Le Prix de la Nouvelle Erotique est un concours assez atypique. Le 18 décembre, à minuit, les candidats reçoivent le thème et le mot final. La nouvelle doit être livrée à huit heures du matin.

C'est donc une sorte de course, avec quelques centaines de participants francophone du monde entier, qui s'efforcent d'obtenir un produit fini à l'issue de cette nuit blanche. Plusieurs abandonnent en route. Après une première tentative qui m'avait valu d'être finaliste pour l'édition 2021, je participe à nouveau en 2022 et cette fois j'ai le plaisir d'être sélectionné pour le recueil de 11 nouvelles érotiques, avec ma nouvelle Dans l'arène, par dérogation

Ecrire de l'érotique, ou même du porno, n'est finalement pas si simple. Il s'agit de maintenir un minimum de récit, voire de dimension littéraire, tout en explorant sexe et excitation. Je n'ai pas résisté, bien évidemment, à y coller un peu de science-fiction. Un exercice intéressant que j'ai bien l'intention de réitérer. Et une fierté de me retrouver chez un tel éditeur !

Je suis ainsi aux côtés d'Ana Servo, Léon de Griffes, Samuel Bobin, Frédéric Coudron, Jean-François Fournier, Alexandra Gerber, Sydney Leyritz, Lunatik, Jean-Louis Ragot et Tasha Rumley.

Le thème était "Avis de pas sage", le mot final devait être "bâton" et le texte ne devait pas dépasser 20 000 signes.

Vous trouverez l'anthologie Avis de pas sage en librairie, au prix de 14 euros. Mais aussi sur les plateformes en ligne, comme ici sur Amazon.






dimanche 9 octobre 2022

Le dieu d'os

Retour aux nouvelles avec la publication d'un nouveau texte, Le dieu d'os, dans la revue AOC n°65

Avec cette nouvelle, je complète l'univers post-apocalyptique dans lequel on retrouvait déjà d'autres récits publiés, Fleurs de Lune (dans Fiction N°20), Ganiagwaihegowa (dans l'anthologie Animaux Fabuleux) et Avec un homme de la Lune (dans AOC N°55).

Dans le camp de Chanda, au milieu du désert, le mutant Syselhme, dont les os lui jaillissent hors de la peau, aurait dû mourir à la naissance. Mais envers et contre tout, il règne sur les ruines du monde et nul n'a intérêt à lutter contre sa vision. Ni l'intelligence artificielle qui chuchote à son oreille, ni les zonards nomades, ni même cette journaliste en cage...

Je bénéficie d'une superbe illustration d'Eric-Faure Brac. Très heureux de voir la manière dont il a rendu l'autobus vertical !

Les autres textes au sommaire du numéro :  Le Divan des héros, de Marie Albert, Double rencontre au British Museum, de Jean Paris et Je suis Bertram Ranzer de Thierry Fauquembergue.


Pour acheter ce numéro au prix de 4 euros, vous pouvez cliquer ici.



Ils en parlent :

Le site de chroniques Yozone dit un petit mot de ma nouvelle : 

"Le dieu d'os" a un nom pas possible et il est à la tête de mutants affichant des excroissances osseuses hors nature. Lui-même est encagé dans une cage d'épines, mais il possède un atout, un patch technologique sur sa tempe abritant une sorte d'IA. L'arrivée de zonards change la donne. Phil Becker est un habitué de "AOC", qui ne manque pas d'imagination comme il le prouve une fois de plus avec un être vivant envers et contre tout. L'histoire s'avère étonnante et rien n'y semble impossible, sans que le lecteur n'y trouve à redire.

Un agréable commentaire sur Babelio :

Le Dieu d'os de Phil Becker est une très bonne histoire décalée et largement déjantée. On démarre dans une ambiance post-apo au milieu de mutants fort originaux : ils ont un exosquelette naturel qui ne les empêche pas de naître (aïe, leur pauvre maman !) et de vivre, adaptés de manière fort originale (je ne vous raconte pas lorsqu'un mutant enlace une non mutante qui se glisse entre son corps et son exosquelette). Créativité au (mad) max de l'auteur. Ca dérape juste ce qu'il faut pour finir en beauté, tout en restant très intelligent.

vendredi 12 mars 2021

Interview de Sylvain Runberg pour Présences d'Esprits

Je suis très heureux de collaborer à nouveau au magazine Présences d'Esprits, cette fois pour signer, sur six pages et avec quelques chroniques, l'interview du scénariste BD et TV Sylvain Runberg. Il a collaboré à plus de 90 albums, dont les séries Orbital, Millenium Saga, On Mars etc.

Fascinant métier que celui de créer des histoires destinées à être dessinées ! Et un très beau numéro de PdE au passage.

Vous pouvez acheter le mag par-ici !









dimanche 14 février 2021

Apparition dans un ouvrage sur la presse


Voilà qui change un peu de l'imaginaire. J'avais rédigé un petit texte humoristique sur les coulisses de La Semaine du Roussillon l'hebdomadaire où je travaille. Le voilà été republié sous la forme d'un chapitre d'un ouvrage sur l'histoire de la presse dans les Pyrénées-Orientales.

Un essai intéressant qui donne un beau regard sur l'évolution du métier de journaliste local, et surtout qui casse quelques idées reçues.

Ca s'appelle Aperçus de la presse roussillonnaise - Diversité et mutations 1870 - 2020.

C'est édité par les Publications de l'Olivier, le Conseil départemental et l'association APHPO.

On peut le trouver par-ici








dimanche 25 octobre 2020

Une belle chronique pour Mille et une portes

 En voilà une bonne nouvelle ! Le magazine Présences d'Esprits n°101 me gratifie d'une élogieuse chronique de mon recueil Mille et une portes.

Un grand merci au périodique et à l'auteur de la chronique Olivier Bourdy, qui a été rédacteur en chef de Présences d'Esprits.

Voici quelques extraits qui font plaisir :

"L'auteur sait clairement raconter des histoires, et possède une diversité de thème impressionnante. (...) Chacune des vingt-six nouvelles nous emporte d'une façon différente et ne nous lâche pas avant la fin. On referme le recueil en étant satisfait d'avoir lu de franchement bons textes ; je n'ai personnellement pas souvenir d'un recueil, d'un ou plusieurs auteurs, d'un tel niveau depuis plusieurs années."


Pour rappel, le recueil Mille et une portes est toujours disponible, sur le site de l'éditeur Rivière Blanche, à la commande en librairie, ou sur Amazon.



dimanche 12 juillet 2020

Avec un homme de la Lune

Avec un peu de retard, j'évoque la parution de ma dernière nouvelle Avec un homme de la Lune dans Aventures Oniriques et Compagnie n°55.
Malgré un rythme d'écriture qui a considérablement ralenti - il va falloir que j'y remédie - je suis très heureux de renouer avec ce périodique qui m'a fait confiance à de maintes reprises !

Voilà longtemps que je voulais écrire un texte qui voit l'évolution d'un personnage sur plusieurs décennies. C'est chose faite dans "Avec un homme de la Lune" où une jeune fille de 12 ans grandit dans les restes désertiques du monde, prisonnière d'un clan de nomades violents.

Il s'agit du même univers post-apocalyptique que celui de mes précédents textes, Fleurs de Lune publié dans Fiction n°20 et Ganiagwaihegowa, publié dans l'anthologie Animaux Fabuleux. Je crois bien que je reviendrai de temps à autre à ce décor !

Cliquez ici pour acheter AOC n°55 

Déjà deux jolis retour sur la nouvelle :

Voici ce qu'en dit Dominique Lémuri sur son blog :
Très bonne histoire post-apocalyptique, où l’on suit une femme sur plusieurs décennies dans son intégration, bien malgré elle, au sein d’un groupe de nomades violents. Les zonards errent au sein d’une Terre mourante pour dénicher ici et là les derniers reliquats de nourriture ou de matériel leur permettant de survivre. Touchés par des mutations, ils n’ont guère d’espoir d’améliorer leur sort. Seule la perspective de rejoindre celles et ceux qui se sont réfugiés sur la Lune leur permet d’avancer… Un texte désespérant, servi par une plume pleine d’émotion. J’ai beaucoup aimé.

Et ce qui est dit sur le site de chroniques Yozone :
Phil Becker avec “Avec un homme de la Lune” nous offre une belle page post-apocalyptique. Des cités-bulles survivent tant bien que mal, perpétuant avec peine l’héritage de temps révolus. À l’extérieur rôdent des bandes de zonards qui vivent de rapines. Le salut vient de la Lune. Des missions en proviennent parfois, tentant de recueillir sur Terre les survivants les moins barbares. Razziée dans sa cité-bulle par une tribu de zonards, l’héroïne passera sa vie, entre corvées et maternités, à rêver à notre satellite et à l’existence enchantée qu’elle aurait pu y mener. Le ton est désabusé, résigné et l’auteur nous dépeint avec assurance un monde en perdition. Très réussi.


Le sommaire complet du AOC n°55 : 

L’Autre Fille de Marjorie Wirzbicki
Paumée ? C’est vrai. Au fond du trou ? Aussi. Mais pas folle. Et surtout pas prête à abandonner. Pas après l’enfer que j’ai vécu. Si tomber dans les cauchemars d’une autre ne vous effraie pas, descendez avec moi sous la trappe. Et accrochez-vous.

Avec un homme de la Lune de Phil Becker
Que peut bien faire une enfant de 12 ans sur une Terre ravagée par les zonards, où les rares privilégiés des dernières cités-bulles ne savent plus où placer leur espoir ? Elle doit s’agripper à la vie, malgré tout. Et à ses rêves.

Jusqu’à la source de Pascal Malosse
Vieillir n’est jamais gai, mais Carlotta et moi nous évadons régulièrement de la grisaille de Hambourg pour échapper à la morosité de notre retraite et nous régénérer sous le soleil du Sud. Cette année, c’est l’Italie, et la petite station thermale de Montecatini. Mais il semblerait que derrière le décor de carte postale, se cache plus qu’une simple ville d’eau un peu endormie…

Les textes vainqueurs du match d’écriture des Imaginales 2019
Signés Camille Morvilliers, Jérôme Coussanes et Fabien Nicolas.

mardi 3 mars 2020

Premier essai comme traducteur

Voilà un moment que l'idée de m'essayer à la traduction me trottait dans la tête, et voilà que les éditions Rivière Blanche m'en donnent l'opportunité.

J'ai donc traduit de l'américain la nouvelle Le Phénix revient toujours de Ricardo L. Garcia, un texte intimiste et psychologique avec un twist final inattendu.

Elle est parue dans l'anthologie "Dimension New York 3"

J'espère avoir su rendre grâce à l'auteur !


samedi 1 février 2020

Mille et une portes

Ce 1er février 2020 paraît mon recueil Mille et une portes aux éditions Rivière Blanche.
J'y propose 26 nouvelles, ce qui en fait un livre assez épais, réunissant près de dix ans d'écriture. A l'intérieur des nouvelles déjà parues, mais aussi quelques inédites.

Parmi les inédites, je tiens tout particulièrement à "Le chevalier, le pirate et la princesse électrique", qui entame un tout nouvel univers d'écriture, sombre et cyberpunk. D'autres textes à venir se dérouleront sans doute dans cet environnement.

Où trouver Mille et une portes :
- Commandez-le dans toute bonne librairie
- Commandez-le sur le site de Rivière Blanche
- Commandez-le sur Amazon

4e de couverture :
Phil Becker nous fait voyager dans des futurs pris de folie. Des tours gigantesques ou des abysses habités, une autoroute qui déclare son indépendance, le temps que l’on arrête ou que l’on tord, un volcan refuge, des passages qu’il ne fallait pas ouvrir... A la science-fiction s’ajoute le fantastique, avec ses démons, ses possédés et ses cauchemars. Voici vingt-six nouvelles où l’on déguste des atmosphères étranges et soigneusement corrosives et où, en plissant les yeux, on entrevoit d’autres teintes du monde au travers de mille et une portes.


Je tiens à remercier Philippe Ward et Jean-Marc Lofficier de Rivière Blanche, mais aussi tous ceux qui ont soutenu ce projet, comme François Darnaudet, ou encore Pierre-Paul Durastanti qui eu l'idée du titre. Mais aussi l'illustrateur Mike Hoffman, avec cette peinture qui colle à merveille à la nouvelle "Retour vers Asgard".
Et, par-dessus tout, merci à tous ceux qui ont permis à ces nouvelles d'exister pour la première fois. Pardon à ceux que j'oublie, mais merci au club Présences d'Esprits avec leur périodique AOC, à la revue canadienne Brins d'Eternité, aux éditions Dreampress, Malpertuis, HPF, Sombres Rets. Merci aussi aux organisateurs de concours littéraires qui ont permis à certaines de ces nouvelles d'obtenir une reconnaissance.

Le colis qui fait plaisir !

Table des matières :
Via Mundi
Les Betes Humaines.
Retour Vers Asgard.
La Boucle.
Le Onzième Etage.
Derrière les Yeux, le Père.
Un Appartement pour Jerry.
L’Affaire de la Cave.
Le Dernier Lama Exterus.
Climax & Cie.
Mille et Une Portes.
Nos Habitats Interstitiels.
Acier Froid sur les Poumons.
Le Chevalier, le Pirate et la Princesse Electrique.
Le Chat Vivant
Le Volontaire.
Abyssale Partie de Pêche.
Le Spot de la Mort
Le Rêve de Glace.
Ablutions.
Le Sang de l’Oiseau.
Il ne ferme jamais les yeux.
Le Sommeil Créatif de Maxime Lelian.
L’Amiral Nu.
Les Coureurs de Temps.
La Reine des Crocs.

vendredi 27 décembre 2019

Fabriquer des bibliothèques courbes

J'avais déjà évoqué la réalisation de bibliothèques toutes simples mais robustes. Ayant déménagé, j'ai eu envie de quelque chose d'un peu plus élaboré, mais toujours à partir de planches pas trop chères et de bois de palette. L'idée d'un meuble convexe prenant tout un mur, à la manière de l'intérieur d'un navire, d'un tonneau ou d'une roulotte me travaillait depuis un moment. Je me suis donc lancé dans un meuble unique sur-mesure sur la longueur du salon, pour caser les bouquins, mais aussi intégrer un meuble télévision et un coin banquettes.
Voici les étapes si ça peut inspirer des bricoleurs.

Vue finale de la réalisation. L'idée était d'avoir un meuble de structure l'étagère mais d'aspect massif, montant jusqu'au plafond. Les tables ont été construites avec des planches d'établi, pour garder la couleur.


Cliquer sur "Plus d'infos" pour voir les étapes de construction



mercredi 25 juillet 2018

Les coureurs de temps

Ma nouvelle Les coureurs de temps vient de paraître dans l'anthologie Poussières de Temps aux éditions HPF, en compagnie de quinze autres textes évoluant autour de la thématique du temps.

Les démons de ma toute première nouvelle, La Pause, sont de retour puisque j'y évoque à nouveau un temps que l'on fige.

Une pause temporelle ne fait pas qu’arrêter le temps, elle crée un espace, un lieu coupé du monde où l’on peut s’installer. Pour retrouver Jenn, Tyler remonte des villages figés pour l’éternité, piégés dans une même seconde. Mais l’Empire est à ses trousses.




dimanche 25 février 2018

dimanche 22 octobre 2017

Fabriquer un échiquier avec ce qui traîne à la maison

Après la bibliothèque façon Do It Yourself, voilà l'accessoire complémentaire indispensable au bouquins (manquera quand même le verre de whisky et le cigare), un échiquier taille salon. C'est plus sympa que le machin pliant de voyage, mais c'est horriblement cher, et je n'ai plus un rond. L'idée est donc de se faire un échiquier agréable, à défaut d'esthétique, sans le moindre investissement. Me voilà en train de remuer les affaires de la cave pour dénicher de quoi s'énerver un dimanche. Si ça vous tente, voici la marche à suivre.

dimanche 25 juin 2017

Il ne ferme jamais les yeux

Me voilà une nouvelle fois publié dans une anthologie des éditions Dreampress, spécialisées dans l'horreur, après un passage dans Ténèbres 2015 avec Le spot de la mort et Moisson d'Epouvante Vol. 3 avec Derrière les yeux, le père.
Cette fois je publie dans Ténèbres 2017 ma nouvelle Il ne ferme jamais les yeux, aux côtés d'auteurs traduits et de quelques collègues francophones.
Pour la première fois je tente le thème de la possession, et en même temps c'est un texte assez personnel avec quelques éléments entendus ou vécus.

La mère de Michael s'isole dans cet appartement à bas prix d'une barre d'immeubles, avec son enfant qui n'est plus vraiment le sien. Plus depuis qu'il semble avoir absorbé l'esprit qui hantait le logement. Plus depuis qu'il soulève des formes sous la moquette et qu'il répand le mal autour de lui. Mais est-ce une raison pour ne pas le soutenir ?

Une anthologie à se procurer en cliquant ici


Le sommaire complet :

La révolte des jouets gonflables par Robert Essig (Traduction : Clotilde Landais)
Il ne ferme jamais les yeux par Phil Becker
Les loups de Vimy par David Jón Fuller (Traduction : Sabine Sur)
La terreur du village par Sylvain Lamur
Monstres par Jeff Carlson (Traduction : Sabine Sur)
Tant que ça reste en famille… par Jean-Marc Sire
Derrière les thuyas par Olivier Caruso
Mémoire et grimoire par David Gibert
De l’autre côté du miroir par TLDorian (Traduction : Nadège Gayon-Debonnet)
Creuser les morts par Jean-Pierre Favard
La servante de l’aswang par Samuel Marzioli (Traduction : Anne Escaffit)
Dernier baiser par Pascal Sacré
L’enfant des terres par Natalia Theodoridou (Traduction : Muriel Georges)
Hulotte par Élodie Beaussart
Des joueurs et des pions par Erwan Bargain
Passage en caisse par Alexandre Ratel
Syndrome de Stockholm par Marilyn Bouchain
Autopsie d’une rencontre par Dola Rosselet
De quoi avez-vous besoin ? par Milo James Fowler (Traduction : Christophe Cuq)
De becs et de chair par George Cotronis (Traduction : Céline Le Vu)
L’église sur l’île par Simon Kurt Unsworth (Traduction : Nathalie Serval)

mercredi 3 mai 2017

Ganiagwaihegowa


L'anthologie Animaux Fabuleux vient de paraître aux éditions Sombres Rets. J'y publie avec bonheur ma nouvelle post-apocalyptique Ganiagwaihegowa. Le récit se déroule dans le même univers que celui de ma nouvelle Fleurs de Lune, parue dans Fiction n°20. C'est la première fois que j'écris deux textes se situant dans un même contexte.

Le Ganiagwaihegowa, c'est un ours mutant légendaire que les zonards qui survivent dans un monde devenu aride chassent pour la gloire. Mais pour Samir, Richard et Quentin, c'est plutôt mal parti, entre la panne sèche, un improbable couple de fermiers et une situation qui se dégrade d'heure en heure...



Tous les auteurs au sommaire : Emmanuel Ardichvili, Phil Becker, Florian Bonnecarrère, Marie Czarnecki, Frédéric Darriet, Aurélie Genêt, Anne Goulard, Bleuenn Guillou, Tepthida Hay, Delphine Hédoin, Ophélie Hervet, C.D. Inbadreams, Thibault de Lambert, Pascaline Nolot, Sylwen Norden, Virginie Perraud, Florian Petit, Jean-Marc Sire et Eric Vial-Bonacci.


Un petit mot de Tepthida Hay - auteur sur l'antho - à propos de Ganiagwaihegowa, publié dans une chronique de l'anthologie sur Facebook : Du post-apo qui revisite des themes médiévaux : un mélange détonnant qui fonctionne à 100%. Les personnages sont dépeints tout en nuances dans un monde très dur. (Je commence à me demander si je n’adore pas ça, en fait, le post-apo…:)

lundi 27 février 2017

AOC n°43

Un petit mot des nouvelles du très bon Aventures Oniriques et Compagnie numéro 43 :

Le chemin vers Shambhala de Tesha Garisaki : dans cette fable fantastique, deux marcheurs dans l'Himalaya s'efforcent de retrouver la mythique cité Shambhala. Le jeune moine muet les aidera-t-il ou les perdra-t-il ? Un très beau texte, dépaysant et rafraîchissant. Parfait pour entamer un AOC !

Le paradoxe, de Florent Naud : Un texte initiatique très bien écrit où un jeune homme est entraîné par son vieux voisin vers une base secrète abritant un artefact extraterrestre. Dommage que la fin soit un peu abrupte et avare en réponses !

Dans le creux des méandres, de Micromensil : un texte tout en émotion sur un enfant qui attend le retour de sa mère à l'orée d'un village enneigé, qui semble coupé du monde. Le flou volontaire sur le contexte m'a un peu distancié du récit, fort beau par ailleurs.

Pagaille sur Valence, de Laurent Dols : un texte de science-fiction léger où un émissaire humain est envoyé sur une planète où sont exploitées des espèces extraterrestres. Le ton est agréable et je suis assez fan du genre planet-opéra, même si cette nouvelle ne révolutionne pas le concept.


Cet AOC rassemble ensuite les trois vainqueurs des matchs d'écriture organisés aux précédentes Imaginales. Seule remarque, les auteurs sont cités à la fin, par leurs seuls prénoms, et sans qu'on sache qui a écrit quoi. Dommage.

Les deux premiers textes sont tout simplement mes coups de cœur du volume. Le conteur des étoiles évoque avec brio et humour le destin d'un surhomme aux pouvoir un peu trop grands. L'écriture est juste excellente.
Réparer ses erreurs... ou pas, est une nouvelle où deux magiciens - ayant fusionné depuis - ont commis l'irréparable sur les lois de la physique. Très drôle et très bien écrit !
Pour finir, dans Jeu de Hasard, un humain est enlevé sur une planète alien pour y être consommé. Le texte se lit là encore avec beaucoup de plaisir.

Les illustrations sont signées Jean-Michel Prats, Thibaut Lehuédé, Jubo et Eric Faure-Brac, avec une couverture de Leon Tukker. Coup de cœur pour le dessin tout en précision d'Eric Faure-Brac !