Ma nouvelle La Reine des Crocs, qui avait décroché le prix Visions du Futur en 2011, est republiée dans l'anthologie qui regroupe les lauréats du prix depuis son origine : "Vingt ans de Visions du Futur."
La Reine des Crocs est un planet-opéra évoquant un orphelinat sur une colonie lointaine.
C'est un plaisir de me retrouver en compagnie de tous ces auteurs primés, dont j'ai déjà croisé certains sur d'autres supports.
On peut commander le livre depuis le site du club Présences d'Esprit.
Le sommaire complet :
Extension Galloisienne de Tanguy Derrien
Brigade chimérique de Pierre Crooks
Gardien de Rémy Lechevalier
Jouets d’amour de Martine Hermant
Mélodiste de Pierre Crooks
La Thèse du suicide d’Olivier Rouy
Ascension cosmique de Romain Lucazeau
Ferrous Occire d’Aurélie Wellenstein
Un faible de Charlotte Lacroix
La Reine des crocs de Phil Becker
Furie Furry de dvb
Dark Rocks de Marc Oreggia
In Vinylo Veritas de Bruno Pochesci
Pavillon noir de Dean Venetza
vendredi 15 juillet 2016
samedi 9 juillet 2016
Brins d'Eternité n°44
Un petit mot sur le dernier Brins d'Eternité.
J'ai trouvé ce numéro de la revue canadienne plutôt exceptionnel. Tous les textes m'ont fait voyager ! Et la couverture de Tomislav Tikulin est sublime.
L'insula des louves ardentes, de Frédéric Durand : Ce texte nous plonge dans un bordel de la Rome antique, où l'arrivée d'une nouvelle prostituée va bouleverser l'ordre établi. L'immersion est réussie ! J'imagine qu'il a fallu un certain travail de recherches à l'auteur pour nous plonger si bien dans cet ambiance antique !
Une robe noire aux manches bordées de dentelle vermeille, de Marianne Escher : une nouvelle intimiste à la fois énigmatique et cauchemardesque. Nous plongeons dans l'esprit d'un homme qui n'a plus de sentiments, dans un contexte dystopique flou et intriguant, mais qui convient parfaitement au format. Le texte laisse un sentiment d'étrange longtemps après l'avoir terminé.
Trois nuits à Canope, de Vlad Anoiaca : Retour à l'antiquité, côté Grèce cette fois, avec ce chrétien qui se rend dans un temple païen pour y trouver la clef de ses rêves. J'ai eu un peu de mal, au début, à savoir où l'auteur voulait en venir, mais finalement j'ai accroché au récit. La chute, qui laisse le sourire, est parfaitement amenée.
Laisser ses os en arrière de Ariane Gélinas. Comme un écho à la nouvelle de Marianne Escher, cette nouvelle prend place également dans un logement et sur un contexte flou, peut-être apocalyptique. Nous sommes cette fois dans l'esprit d'une femme abandonnée qui semble peu à peu sombrer dans la maladie, voire même se transformer en autre chose... La plume est superbe et l'ambiance lourde, inquiétante. Une réussite !
L'homme qui fit couler une mer, de Jean-Louis Trudel : Nouveau dépaysement avec ce texte qui nous emmène dans le grand nord, au temps des premiers hommes. "Guetteur" tente d'échapper à la tribu dont il a enlevé une femme. La tension est bien présente, et l'on ressent presque le froid. Bravo !
Ce Brins d'Eternité compte aussi des chroniques et des articles. J'ai notamment apprécié celui concernant les liens entre l'extraordinaire Tour Sombre de Stephen King et le poème de Browning sur le chevalier Roland.
Par-ici pour acheter le numéro
J'ai trouvé ce numéro de la revue canadienne plutôt exceptionnel. Tous les textes m'ont fait voyager ! Et la couverture de Tomislav Tikulin est sublime.
L'insula des louves ardentes, de Frédéric Durand : Ce texte nous plonge dans un bordel de la Rome antique, où l'arrivée d'une nouvelle prostituée va bouleverser l'ordre établi. L'immersion est réussie ! J'imagine qu'il a fallu un certain travail de recherches à l'auteur pour nous plonger si bien dans cet ambiance antique !
Une robe noire aux manches bordées de dentelle vermeille, de Marianne Escher : une nouvelle intimiste à la fois énigmatique et cauchemardesque. Nous plongeons dans l'esprit d'un homme qui n'a plus de sentiments, dans un contexte dystopique flou et intriguant, mais qui convient parfaitement au format. Le texte laisse un sentiment d'étrange longtemps après l'avoir terminé.
Trois nuits à Canope, de Vlad Anoiaca : Retour à l'antiquité, côté Grèce cette fois, avec ce chrétien qui se rend dans un temple païen pour y trouver la clef de ses rêves. J'ai eu un peu de mal, au début, à savoir où l'auteur voulait en venir, mais finalement j'ai accroché au récit. La chute, qui laisse le sourire, est parfaitement amenée.
Laisser ses os en arrière de Ariane Gélinas. Comme un écho à la nouvelle de Marianne Escher, cette nouvelle prend place également dans un logement et sur un contexte flou, peut-être apocalyptique. Nous sommes cette fois dans l'esprit d'une femme abandonnée qui semble peu à peu sombrer dans la maladie, voire même se transformer en autre chose... La plume est superbe et l'ambiance lourde, inquiétante. Une réussite !
L'homme qui fit couler une mer, de Jean-Louis Trudel : Nouveau dépaysement avec ce texte qui nous emmène dans le grand nord, au temps des premiers hommes. "Guetteur" tente d'échapper à la tribu dont il a enlevé une femme. La tension est bien présente, et l'on ressent presque le froid. Bravo !
Ce Brins d'Eternité compte aussi des chroniques et des articles. J'ai notamment apprécié celui concernant les liens entre l'extraordinaire Tour Sombre de Stephen King et le poème de Browning sur le chevalier Roland.
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