Voici venu le temps de la correction. Pas celle des relectures perso, mais celle l'œil expert de l'éditeur qui vient de me renvoyer le tapuscrit de mon roman Le lycan blanc agrémenté de remarques en rouge. Et là c'est le choc dès l'instant où l'on réalise combien les annotations sont pertinentes. J'aurais presque préféré ne pas être d'accord avec l'éditeur. Mais tout semble tellement évident qu'on se demande comment on a pu passer à côté. Une belle leçon d'humilité. Je me suis découvert une sévère addiction au mot "quelques", que j'ai casé à peu près partout, parfois à deux lignes d'intervalle. Même chose pour les "fit-il", en profusion dans les dialogues, ou pour le pronom "on". Heureusement il y a quelques mentions "bien" pour certaines tournures, ce qui rassure et permet de passer au paragraphe suivant sans sombrer totalement dans le mépris de soi.
J'ai jusqu'à fin février pour rendre une version finale. Avant une publication de mon premier roman, sauf report, en avril 2015. Can't wait.
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