Le Prix de la Nouvelle Erotique est un concours assez atypique. Le 18 décembre, à minuit, les candidats reçoivent le thème et le mot final. La nouvelle doit être livrée à huit heures du matin.
C'est donc une sorte de course, avec quelques centaines de participants francophone du monde entier, qui s'efforcent d'obtenir un produit fini à l'issue de cette nuit blanche. Plusieurs abandonnent en route. Après une première tentative qui m'avait valu d'être finaliste pour l'édition 2021, je participe à nouveau en 2022 et cette fois j'ai le plaisir d'être sélectionné pour le recueil de 11 nouvelles érotiques, avec ma nouvelle Dans l'arène, par dérogation.
Ecrire de l'érotique, ou même du porno, n'est finalement pas si simple. Il s'agit de maintenir un minimum de récit, voire de dimension littéraire, tout en explorant sexe et excitation. Je n'ai pas résisté, bien évidemment, à y coller un peu de science-fiction. Un exercice intéressant que j'ai bien l'intention de réitérer. Et une fierté de me retrouver chez un tel éditeur !
Je suis ainsi aux côtés d'Ana Servo, Léon de Griffes, Samuel Bobin, Frédéric Coudron, Jean-François Fournier, Alexandra Gerber, Sydney Leyritz, Lunatik, Jean-Louis Ragot et Tasha Rumley.
Le thème était "Avis de pas sage", le mot final devait être "bâton" et le texte ne devait pas dépasser 20 000 signes.
Vous trouverez l'anthologie Avis de pas sage en librairie, au prix de 14 euros. Mais aussi sur les plateformes en ligne, comme ici sur Amazon.