100 000 signes, encore, un chiffre rond comme une étape. J'ai déjà tenté le roman, avec le planet-opéra Kaus Primera évoqué sur ce blog, et qui avait dépassé les 400 000 signes. C'était le premier texte long au bout duquel j'ai réussi à mettre un point. Roman aujourd'hui en sommeil, parce qu'il a besoin d'une bonne révision, et parce qu'il préfigure davantage une trilogie qu'un stand-alone.
Mais le retour à la nouvelle avait quelque chose de frustrant. Après quatre ou cinq textes courts, j'ai senti un manque. Comme si désormais il fallait que je passe à plus grand. Alors me voici plongé dans un nouveau projet.
C'est de la fantasy d'aventure. Jamais je n'aurais pensé écrire de la fantasy, de la fantasy pur jus, avec des combats à l'épée et des créatures...
Mais il y a eu une opportunité, une rencontre, un éditeur qui souhaite une saga parallèle à un cycle existant. Impossible d'en dire plus en l'état, mais disons que si l'univers est imposé, j'ai carte blanche pour le scénario. Bien sûr, il faut que tout soit validé à la fin, mais j'ai la chance de ne pas avoir à démarcher cinquante maisons d'éditions avec un manuscrit. D'avoir un projet qui, au minimum, sera lu avec attention par l'éditeur.
Donc me voici avec mes 100 000 signes de fantasy. Et oui, c'est tout aussi agréable à écrire que de la SF. Avec une manière légèrement différente de penser : on travaille davantage sur le divertissement, le rebondissement, que sur les concepts. Même si - je n'ai pas résisté - j'ai pris à contre pied quelques idées fantasy et fantastiques convenues pour en faire un cœur d'intrigue inattendu... Un quart ou un tiers du récit sont donc pondus. Et une trouille de tous les diables parce que j'ai intérêt à réussir ce qui sera peut-être mon premier roman publié.
Je me donne jusqu'à la fin du printemps 2014.