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- Le jour où mardi fut suivi de mercredi, de Hugues Licvetout.
Cette nouvelle à chute prend place dans un univers post-apocalyptique aux accents de western. Un détective y cherche un nombre incalculable de disparus. L'écriture est fluide et l'histoire se lit bien. Seul reproche, le contexte et le pitch sont un peu convenus. Il est dur de faire une intrigue élaborée en peu de pages, mais on reste un peu sur notre faim.
- En Adon je puise mes forces, de Dominique Lemuri.
Ce planet-opera à trois voix présente le point de vue d'une humaine sur une planète encore peu évoluée, où les mythes sont encore bien présents - et peut-être même bien vivants -, le point de vue d'un policier ainsi que celui de la créature qu'il poursuit. Cette dernière se réfugie sur la planète en question. Joli tour de force que ces regards si différents sur les mêmes événements. Et un style bien rythmé, entre description et phrases courtes.
- La Banshee, de Tom Araudio.
Sans hésiter mon coup de cœur de ce numéro, et sans doute ma nouvelle favorite depuis plusieurs numéros. La Banshee nous plonge dans les mythologies scandinaves avec une guerrière qui se retrouve accompagnée de la Valkyrie à qui elle a sauvé la vie. L'écriture est envoûtante et les personnages sont profonds, superbement travaillés. Cette amitié qui finira par se briser est particulièrement poignante. Bref, que du bon, j'en redemande !
- Noir comme pétrole, de Dean Venetza. (prix Geekopolis de la nouvelle)
Sans doute le texte qui m'a le moins convaincu. La première partie évoque des survivants qui attendent l'apocalypse - l'hiver nucléaire en l'occurrence - dans un appartement. Puis nous nous retrouvons dans un bombardier américain pendant la seconde guerre mondiale, avec un twist final qui éclaire le début d'une lumière nouvelle. Si cette chute est bien pensée, et si l'écriture est tout à fait correcte, l'absence totale d'intrigue ou d'enjeu m'a malheureusement éjecté du récit. Parfois, ne pas savoir où l'auteur veut en venir est un plus. Ici, je n'ai pas réussi à y entrer.
Enfin côté illustrations intérieures, le degré de finition est assez inégal (un côté un peu trop crayonné à mon goût pour certaines, même si celle d'Aline Lascols, tout en rondeurs, reste intéressante), j'apprécie particulièrement celle de Dog pour la première nouvelle.
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